Texte de l'adoration Eucharistique du 14 septembre 2016
Fête de l'Exaltation de la Sainte Croix
Anniversaire de l'investiture officielle de S.E. Mgr Claudio Gatti (1999)
Anniversaire du 1er miracle Eucharistique (14 septembre 1995)
Anniversaire de la prise d'habit de l'Evêque et signature du décret épiscopal reconnaissant les apparitions de la Mère de l'Eucharistie (14 septembre 1999)
"Commencez la journée en faisant lentement le signe de Croix et méditez chaque fois ce que vous dites. Dites les prières du matin, en priant lentement, très lentement, sans vous presser et surtout avec le coeur,". (Lettre de Dieu du 2 octobre 1988)
La Mère de l'Eucharistie nous a enseigné à commencer notre journée en faisant le signe de croix, nous la commençons ainsi en parlant avec Dieu et en le priant de nous accompagner dans nos tâches quotidiennes.
La croix marque la vie de chaque chrétien; nous avons tous une croix à porter, plus ou moins lourde, compte tenu de nos capacités à la porter et ce n'est que lorsque nous l'acceptons avec amour que nous suivons vraiment le Christ, parce que nous devenons semblables à Lui.
"NOUS T'ADORONS, O CHRIST, ET NOUS TE BENISSONS, PARCE QUE TU AS RACHETE LE MONDE PAR TA SAINTE CROIX"
Nous ne pouvons imaginer le Christ sans la Croix, souvenons-nous du commentaire formulé par l'Evêque Claudio à la septième station du chemin de Croix:
"Essayons pour un instant de fermer les yeux et d'ouvrir notre coeur pour contempler une scène émouvante: quelques hommes portent une croix, terrible instrument de torture et de mort. Jésus voit cette croix s'approcher; il la regarde et ses yeux se remplissent de larmes d'amour, parce qu'il sait que la mort lui viendra par cette croix et il l'embrasse. Il est entouré des gardes, tortionnaires et bourreaux et aucun d'eux ne comprend le geste d'amour de notre Seigneur embrassant la croix. Seule Marie le comprend. Eprouvons-nous de l'amour pour la croix ? Evidemment, il est naturel que la croix en tant que souffrance nous effraie, mais nous devons toujours avoir présent à l'esprit que si nous voulons sauver ceux que nous aimons, nos enfants et amis, c'est l'unique voie qui s'offre à nous. Pensez-vous que s'il avait été possible de suivre une autre voie que celle de la souffrance sur la croix, le Christ ne l'aurait pas préférée ? S'il l'a choisie c'est que c'était la seule façon sûre et juste pour vaincre le mal et le péché dans le monde. Remercions le Seigneur qui embrasse, aime et serre contre lui sa croix et à partir de maintenant nous serons mieux à même de comprendre ce qu'a dit Saint Paul: "Je prêche le Christ et le Christ crucifié, parce que le salut vient uniquement de la croix " (1 Cor 2,2) .Ne nous contentons pas d'avoir une image de la croix dans notre maison, mais regardons-la fréquemment et prions devant elle pour qu'elle ne soit pas seulement un symbole, un signe mais une réalité de salut dans notre maison, notre famille et notre communauté.
"Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive " (Mt 16:24)
Par sa mort sur la croix, le Christ a rouvert les portes du Paradis et son sacrifice a une valeur infinie, parce qu'avec lui, le monde qui vivait dans les ténèbres, a été inondé d'une lumière et d'une grâce immense; Dieu a recommencé à dialoguer avec l'homme, lui montrant le seul chmein qu'il doit suivre pour s'unir à Lui pour l'éternité, le chemin étroit, le plus tortueux et difficile, le chemin du Christ.
Le chemin du Christ ne conduit pas à la louange des hommes et aux plaisirs terrestres, mais il est le seul qui permet d'arriver à la sainteté: "La Mère vous invite à aimer la Croix: cela ne devrait pas vous effrayer, mais vous devez l’aimer et la vivre ! Sans croix et sans souffrance, personne ne peut atteindre la sainteté. ". (Lettre de Dieu du 16 mars 1997)
Nous ne serons jamais seuls sur ce chemin. Même aux heures les plus sombres de notre vie, le Christ nous prendra dans ses bras, quand nous penserons ne pouvoir y arriver avec nos seules forces. Si nous portons nos petites croix avec Jésus, nous deviendrons le sel de la Terre, nous serons ces petites flammes qui apportent l'amour de Dieu parmi les hommes, nous deviendrons nous aussi des instruments de salut et Dieu nous en récompensera cent fois plus: "Mes chers enfants, je vous demande de témoigner en tout pour le Seigneur. C'est mon grand souhait que vous m'aidiez à sauver ceux qui vous sont proches, avec humilité et charité. Je vous ai répété maintes fois que si vous m'aidiez à sauver seulement une âme, le Paradis vous serait assuré. Mes chers jeunes, je vous recommande de faire de l'apostolat, de faire connaître mon Fils Jésus, votre Jésus, aimez-le et faites-le aimer". (Lettre de Dieu du 4 avril 1992)
La Mère de l'Eucharistie veillera sur nous et nous accompagnera vers son Fils: "Je ne suis pas sur la croix, je vois votre croix, je suis près de vous, je vous aime tous; il se peut que vous sentiez plus le poids de votre croix que ma présence. Mais mes chers enfants, vous devez d'abord sentir ma présence et puis votre croix, parce que la Maman vous aide à la porter. Serrez-la sur votre coeur". (Lettre du 5 juillet 1996)
"La souffrance vous consumera" (Lettre de Dieu du 27 juin 1993)
Quand nous pensons à la croix, nous voyons immédiatement briller dans nos mémoires la croix gigantesque que nos parents spirituels ont portée: l'Evêque Claudio qui représentait "le doux Christ sur Terre", tel que l'a souvent appelé la Mère de l'Eucharistie et notre soeur Marisa choisie par Jésus comme son épouse, lui demandant de vivre intimement unie à Lui dans la grâce et l'immense douleur de la Passion .
Marisa - "Ame du Christ, sanctifie-moi, Corps du Christ, sauve-moi, Sang du Christ, enivre-moi, Eau du côté du Christ, lave-moi, Passion du Christ, fortifie-moi, O bon Jésus, exauce-moi, Dans tes blessures, cache-moi. (Lettre de Dieu du 25 mai 1996)
Dans les moments de grande souffrance, la créature humaine se mêlait au divin et devenaient ensemble des instruments de salut pour les âmes
Marisa - La croix est lourde, si lourde...
Jésus - Apporte-moi, apporte-moi, apporte-moi beaucoup d'âmes; mon Coeur a besoin de beaucoup d'âmes et surtout d'âmes sacerdotales. Ne m'abandonne pas, prends ma croix sur tes épaules. Elle est aujourd'hui plus lourde que jamais. Apporte-moi beaucoup d'âmes! Courage, mon épouse, la transverbération, la passion ne sont pas finies pour toi; du reste, tu t'es immolée pour ton époux et Je suis ton époux. (Lettre du 16 novembre 1997)
L'Evêque Claudio a toujours été proche de sa soeur Marisa, leurs âmes ont toujours été unies, c'est pourquoi ils ont partagé tous les moments de leur vie terrestre, volant aile contre aile vers Dieu. Quand Marisa souffrait intensément, l'Evêque se consumait à ses côtés, priant sans cesse, cherchant à la soutenir de sa prière incessante. Ils sont ceux qui ont vécu la grande tribulation, ont cheminé ensemble sur le chemin de Gethsémani jusqu'au Calvaire et sont morts ensemble, embrassant la croix, acceptant toujours la volonté de Dieu. Leur croix a brillé sur cette Terre, s'est élevée au-dessus des mesquineries et cruautés humaines et a triomphé, parce que la souffrance vécue par le Christ n'est jamais stérile, porte de grands fruit, car "la croix est vie, salut, résurrection et joie". (Lettre de Dieu du 14 septembre 2007)
"Devenir prêtre ne demande pas beaucoup de sacrifices, mais vivre le sacerdoce le demande. Vivre le sacerdoce est beau, grand et douloureux. Aimez votre sacerdoce comme si vous viviez le dernier jour de votre vie, dites votre messe quotidienne comme si c'était pour vous la dernière". (Lettre de Dieu du 20 mai 1996)