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Marie, Mère de l'Eucharistie et Mère de tous les hommes

Veillée de prière du 23 octobre 2004

C'est la deuxième année que nous fêtons la fête de la Mère de l'Eucharistie le jour anniversaire du début des apparitions publiques.

Les thèmes que nous avons choisis pour cette veillée mettent en évidence certains aspects de la figure de Marie comme notre Evêque nous les a fait connaître ainsi qu'elle-même, à travers les innombrables lettres de Dieu qu'elle nous a apportées depuis tant d'années.

Nous nous arrêterons en particulier sur l'amour maternel que Marie a démontré envers les hommes depuis le premier instant de sa conception, ayant toujours su qu'elle deviendrait la mère de Jésus, de celui qui sacrifierait sa propre vie pour sauver l'humanité.

Et comme le dit Paul dans son Epitre aux Ephésiens, nous sommes "fils adoptifs par Jésus Christ" et en tant que tels, le Seigneur nous a donné Marie comme mère, qui par chacun de ses gestes, de ses prières et de ses pensées nous prodigue son grand amour et nous montre le chemin vers Jésus Eucharistie et la sainteté.

La douceur de Marie, Mère de l'Eucharistie

C'est amoindrir Marie que de dire qu'elle est la quintessence de la douceur car notre appréciation se base toujours sur des considérations et critères humains. Quand nous pensons à une personne douce, nous pensons à quelqu'un qui nous parle avec tendresse, nous adresse un regard personnel et maternel et nous réchauffe le coeur; en somme à quelqu'un dont l'étreinte est vraiment sincère. Non, Marie est bien plus que cela. Sa douceur prend ses racines dans une immensité que nous ne pouvons comprendre et qui ne peut être comparée à celle d'autres créatures sur la Terre, car elle vit son amour et sa maternité d'une façon nettement supérieure à tout ce qu'un autre être humain peut faire.

Nous ne nous arrêterons jamais assez sur cet aspect de la Mère de l'Eucharistie, mais Marie est ainsi, elle est cette maman qui préfère se cacher comme derrière un "voile", pour que même son ombre ne puisse en rien atténuer la grandeur et la douceur de son Fils Jésus, comme on le lit précisément dans le Cantique des Cantiques: "Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile …". C'est à nous qu'il appartient de découvrir, pour autant que cela soit possible, la splendeur de ce trésor, si précieux aux yeux de Dieu qui se tournant vers elle, dit: "Marie, ma douce créature …" (Vie de la Madone, chapitre 2); un trésor que Dieu nous permet de goûter, d'admirer et de savourer chaque fois que nous en avons besoin et qu'elle distribue à pleines mains à tous ses enfants, réconfortant, rassurant et encourageant à continuer le chemin dans les moments difficiles: "Si vous rencontrez des difficultés au cours de la journée, ne vous découragez pas, mais continuez et dites une prière" (Lettre de Dieu du 11 février 2001).

La bienveillance l'a accompagnée toute sa vie; la très grande douceur de ses rapports avec le petit Jésus et son époux bien-aimé Joseph transparaît clairement dans le livre de sa vie.

Son langage, la passion qui la pousse à aimer Dieu et les hommes, l'enthousiasme qu'elle stimule en nous en priant, en nous laissant guider par Dieu, en nous abandonnant à lui, tout en elle est douceur, même un reproche maternel.

Elle dit d'elle même: "Je suis reine, mais je suis la servante de tous, de Dieu, des hommes" (Lettre de Dieu du 23 août 1999), parce que son autorité ne provient pas de la grandeur de sa royauté, mais de l'immensité de son amour maternel qui nous guide et nous soutient. Il se peut qu'un auditeur distrait ne puisse saisir l'infinie douceur et le regret qu'éprouve la Maman céleste lorsqu'elle est contrainte de nous réprimander.

Si quelqu'un nous fait un reproche ou nous réprimande, cela ne signifie nullement que cette personne n'est pas douce, ne nous aime pas, mais qu'en vertu de cet amour elle est contrainte de nous reprendre, même sévèrement, si cela s'avère nécessaire. C'est ainsi que la Madone nous corrige, mais souffre de nous voir nous tromper, de devoir nous corriger et nous en demande même pardon en s'adressant ainsi à nous: "Mes chers enfants, pardonnez-moi de vous parler ainsi, mais je suis la Maman du Ciel et de la Terre et je dois moi aussi obéir à Dieu" (Lettre de Dieu du 25 mars 2001).

Combien de fois devrions-nous demander pardon pour ne pas avoir mis en pratique ses enseignements?

Il est malgré tout restrictif de parler de la douceur de Marie dans des termes humains; sa qualité est alimentée et soutenue par des dons précieux reçus de Dieu: "Femme pleine de grâce et exempte de tout péché; créature humaine dotée par Dieu de dons surnaturels, dons spirituels, préternaturels et naturels"; ceci nous le lisons dans les litanies écrites par notre Evêque. C'est pourquoi il ne faut pas seulement considérer la douceur de Maire comme l'expression de son amour, mais également comme le fruit de la grâce de Dieu qui abonde en elle.

Prière

La voilà qui arrive,

dans un rayon de lumière,

elle, fille, épouse et mère.

Celui qui est tout la dépêche.

Nos cœurs l'appellent sans cesse.

Ses paroles sont comme un baume

apaisant la soif intense de tout notre être.

Comme un enfant qui tend les bras,

dans l'attente avide de l'étreinte,

elle nous embrasse dans sa tendresse,

et son manteau nous protége.

Si maternellement elle nous réprimande,

elle apaise de sa douce caresse

nos sentiments dans leur violence.

Elle est mère, toujours avec nous,

souffre, se réjouit et prie avec nous.

Son parfum

adoucit nos amertumes,

et comme une brise légère

vient combler notre solitude,

allégeant les cœurs chagrins.

Non, aucune parole humaine

même sereine,

ne peut

décrire cette majesté.

L'immensité est incluse

dans un rayon de lune.

La compagnie de Marie, Mère de l'Eucharistie

Il s'agit ici d'un autre don extraordinaire que Dieu à fait à l'humanité ainsi qu'à nous, petit troupeau, appelé à vivre des expériences si extraordinaires. Il est certain que nous jouissons particulièrement de la compagnie de la Mère de l'Eucharistie quand elle vient nous apporter les lettres de Dieu et même lorsque sa présence est moins tangible, elle est toujours là comme elle l'a répété bon nombre de fois: "Je suis toujours auprès de vous; même si vous ne vous en apercevez pas, je suis avec vous" (Lettre de Dieu du 23 janvier 1994).

C'est une compagnie de compréhension totale et intime: "J'ai reçu le don de tout voir, de voir chacun de vous et de lire dans vos coeurs" (Lettre de Dieu du 5 février 1994); elle nous connaît intimement, voit nos problèmes mais aussi nos défauts, nos limites et nos erreurs et nous corrige, nous conseille et nous encourage en permanence. La Mère de l'Eucharistie nous donne énormément, nous avons découvert bien des fois qu'elle lisait dans nos coeurs et exauçait gratuitement nos prières en intercédant auprès de Dieu.

C'est une compagnie pleine de solidarité: Marie prie avec nous quand nous récitons le Saint Rosaire et se prosterne devant son Fils Jésus quand nous faisons l'adoration du Saint Sacrement. Elle est toujours près de Marisa et la soutient dans ses interminables moments de la passion. Si la présence de Marie n'était pas aussi forte et constante, notre soeur n'aurait pu supporter depuis tant d'années toutes ses souffrances physiques, morales et spirituelles. En fait une des plus grandes souffrances que Dieu demande à Marisa c'est la priver de voir la Madone.

La Mère de l'Eucharistie a dit le 1er novembre 1993: "Je suis toujours avec vous, je veux vous aider. Pendant la Sainte Messe je suis auprès du prêtre, je m'unis à vous et je prie moi aussi mon Fils Jésus pour le monde entier". Dieu a fait don à l'Evêque de l'Eucharistie particulièrement uni aux souffrances du Christ, de la présence de la Mère de l'Eucharistie lorsqu'il célèbre la Sainte Messe. L'Evêque est très attaché à ce don qui constitue également une grande aide pour nous fidèles, afin que nous puissions vivre plus profondément la Sainte Messe et nous agenouiller comme Marie pour adorer son Fils au moment de la consécration. Il nous a souvent confié sentir la présence de la Mère de l'Eucharistie et désirer son étreinte maternelle.

C'est une compagnie faite de partage et de participation: Quand la Mère de l'Eucharistie apparaît à notre soeur Marisa, elle souffre pour tout ce qui se passe dans le monde, c'est pourquoi elle est souvent triste, pleure et nous demande de prier pour les malades, les pauvres et les enfants du tiers monde. Elle souffre avec l'Evêque et Marisa et veille à ce que son réconfort maternel ne leur fasse pas défaut. Elle partage en même temps aussi nos joies, comme la naissance et le baptême d'un nouvel enfant et le chemin parcouru par la communauté sur le plan spirituel.

C'est une compagnie douce et discrète mais également active et efficace: elle nous obtient les grâces dont nous avons besoin. Elle nous aide en tout, que ce soit sur le chemin spirituel, dans la vie quotidienne ordinaire, dans nos rapports avec les autres, même dans les plus petites tâches, pour nous conduire pas à pas à la sainteté.

C'est une compagnie pleine d'amour: quand elle nous salue à la fin de claque apparition, elle nous dit: "Je vous serre tous sur mon coeur"; elle nous serre dans ses bras, nous étreint fortement pour nous montrer son amour. Où que nous soyons et quoi que nous fassions, Marie nous serre sur son coeur. Puis, avant de s'en aller et de retourner vers le Père, la Maman céleste ajoute: "Je vous couvre de mon manteau maternel"; c'est ainsi qu'elle nous protège toujours et surtout dans les moments difficiles où nous nous sentons seuls, faibles et fragiles nous pensons à son manteau maternel qui nous rassure; combien de fois n'a-t-elle pas dit: "Agrippez-vous à mon manteau, n'ayez crainte, il ne se déchirera pas" (Lettre de Dieu du 11 février 1997).

Il est très important de rappeler qu'il faut vivre dans la grâce de Dieu pour pouvoir jouir de la compagnie de Marie: "Je serai toujours avec vous. Vous savez que lorsque mon Fils partit évangéliser avec les apôtres, j'étais toujours près de lui en bilocation et cela je le fais maintenant avec vous; même si vous ne me voyez pas, je suis à côté des hommes mais seulement s'ils sont en état de grâce" (Lettre de Dieu du 27 mai 2004). Le 5 mars 1994 elle s'est adressée ainsi à ses enfants: "Si je suis avec vous, mon Fils Jésus est aussi avec vous, Dieu le Père est avec vous et le Saint Esprit est avec vous". Alors être en compagnie de la Madone nous amène à une union plus intime avec Dieu, Jésus et l'Esprit Saint. C'est une compagnie qui produit de grands fruits spirituels dans celui qui en jouit.

Prière

Oh Marie, Mère de l'Eucharistie, merci de nous avoir appelés et d'avoir mis sur notre chemin un saint prêtre comme notre Evêque et une sainte créature comme Marisa.

Au cours de ces onze années et plus tu nous as pris par la main, assistés, stimulés, réprimandés pour nous corriger, aidés dans notre croissance spirituelle, et relevés quand nous avons chuté.

Sans ton grand amour et ton soutien permanent, nous n'aurions pas fait ce beau chemin et en cet endroit ne serions pas.

Merci de ton intercession permanente auprès de ton Fils Jésus.

Merci pour tes précieux catéchismes qui ont fait s'ouvrir nos coeurs et nos esprits.

Quand nous prions, tu pries avec nous et notre prière s'enrichit. Tu la portes à Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit si prodigue en miséricorde et en grâce à notre égard.

Quand nous faisons l'adoration, nous savons que tu t'agenouilles aussi devant Jésus Eucharistie.

Quand notre Evêque célèbre la Sainte Messe, tu es près de lui et quand notre soeur souffre et geint, ses larmes et ses plaies c'est toi qui les essuies.

Merci, Mère de l'Eucharistie, de nous tenir ainsi bonne compagnie.

Le parfum de Marie, Mère de l'Eucharistie

A peine arrivé en haut du petit escalier conduisant au jardin, avant d'entrer dans la Basilique, je m'arrête un instant pour saluer la blanche statue de la Madone, immergée comme toujours dans la verdure de la haie touffue qui l'entoure. Et mes pensées s'envolent subitement vers les premiers temps de nos rencontres ici, dans ce lieu thaumaturgique, en face d'elle: il n'y avait rien d'autre dans le jardin qu'elle, belle et blanche comme maintenant, pour nous accueillir pour le Saint Rosaire, réunis si nombreux formant une corolle autour de son image et quelques chaises apportés par les jeunes pour ceux qui ne pouvaient prier debout. Je me souviens m'être contenté d'un tronc de pin pour m'asseoir de temps à autre: cela me suffisait.

Marisa, déjà en fauteuil roulant, nous rejoignait avec alors Don Claudio, au cinquième mystère du Saint Rosaire. Elle tombait rapidement en extase et souvent, après que les miracles eucharistiques aient commencé, se levait, faisait quelques pas les mains tendues vers la Madone et là sur la paume d'une de ses mains apparaissait l'Eucharistie. Profondément émus, nous sentions tous flotter dans l'air, même ainsi à l'air pur, un parfum intense rappelant celui des fleurs les plus odorantes (comme celui du muguet, du gardénia et du jasmin?), mais qui en différait réellement beaucoup car si particulier et si suave.

C'était et c'est le parfum de Marie, Mère de l'Eucharistie, toujours présente lors de nos rencontres, en prière avec nous, nous accompagnant, vigilante et prévenante comme une maman l'est avec ses enfants, sur le long chemin épineux et douloureux de la mission spéciale confiée à Marisa et notre Evêque.

Quand elle est présente, son parfum est présent, si fort que nous nous sommes vite habitués à le reconnaître et à l'inhaler, nous réjouissant de sa senteur, comme d'un don réel de sa présence au milieu de nous pendant toute la durée de la rencontre. Parfum céleste émanant d'elle, des hosties apportées par elle et Jésus, toujours le même, signe incomparable de la grâce, de l'amour et de l'union totale et profonde de la Mère et du Fils.

Et quand par grâce divine nous parvenions à recevoir en Communion un fragment de cette hostie, nous goûtions jusqu'à l'extase l'odeur et l'intensité inexprimables d'un parfum persistant pendant des heures dans notre bouche.

Elle, la Maman merveilleuse, unie à son Fils Jésus; et merveilleusement unie à nous par sa miséricorde et sa volonté mystérieuse de nous conduire à la sainteté. Depuis des années, parfois à l'improviste, par émission soudaine, nous sentons le parfum de Marie parmi nous, une promesse de vie céleste, une joie intime qui explose dans notre âme; nous, pauvres êtres, si près de la Reine du Ciel que nous en sentons son parfum!

Face à la blanche statue, je regarde autour de moi: après le tronc de pin sur lequel je m'asseyais, je m'assieds aujourd'hui dans l'un des bancs de la Basilique, à l'abri de la pluie, du vent ou du soleil ardent. C'est aussi un miracle de la technique et de la délicatesse de notre Evêque, de sa force et de son courage. Les bâtiments autour sont les mêmes que ceux que nous voyions alors du jardin, plongés dans la prière, le regard perdu entre les cimes des pins. Nous ne sommes plus les mêmes: pris par la main par Marie, par Jésus, accompagnés de leur parfum nous avons cheminé dans la profondeur de notre âme pour nous rapprocher d'eux, espérant avec notre vie répondre à leur attente et à leurs promesses ineffables.

Prière

Croix - Résurrection - Eucharistie

Vérité ancrée dans mon âme depuis l'enfance, à travers l'enseignement religieux reçu en famille, vérité à la quelle j'ai cherché à confronter ma vie, riche spirituellement dans les années de jeunesse.

Puis la vie a commencé à faire sentir son poids et il est devenu difficile de vivre un christianisme si austère, mais le Seigneur sait attendre.

La nouvelle des premiers miracles eucharistiques via delle Benedettine est parvenue à mes oreilles

et le besoin de courir au lieu thaumaturgique a été fort et immédiat.

Ici j'ai compris qu'il manquait un pilier important à ma foi, qu'il y manquait Marie, racine de l'Eucharistie.

Il n'est pas possible d'aimer l'une sans l'autre, soigner l'arbre et en négliger les racines est vain.

Le parfum de Marie au pied de la croix a rendu ma foi joyeuse, la compagnie de Marie avec le ressuscité a rendu l'Espoir, la Certitude. S'arrêter en adoration devant l'Eucharistie avec Marie, c'est vivre le Paradis. Merci, Jésus de m'avoir conduit à Marie. Toute ma gratitude s'adresse à elle, pour s'être manifestée à moi de mille façons.

J'ai senti partout la trace de son parfum: dans le jardin, la petite chapelle, pendant les apparitions, en recevant Jésus Eucharistie.

Je sens encore sa présence dans les moments difficiles et importants de ma vie, je la sens quand j'ai besoin d'encouragement, je la sens dans le désir de mettre de l'ordre dans mon âme et d'une façon particulière quand je me prépare à recevoir Jésus, c'est presque comme si la Madone voulait soustraire son cœur au mien pour que son Fils ne ressente pas la nostalgie d'avoir quitté le Paradis pour tenir compagnie à mon cœur qui ne sait pas aimer comme lui le désire.

Mère de l'Eucharistie, ne te lasse jamais de rester à côté de chacun de nous. Aujourd'hui en particulier je te demande d'étendre ton manteau maternel pour permettre à tous les frères et soeurs qui se sont éloignés de toi, de ce lieu thaumaturgique, de s'agripper à un bout de ton manteau et de revenir ici avec un coeur nouveau. Protège toujours les âmes choisies par Dieu pour une mission si difficile, protège les enfants, les jeunes sur qui se fond toute l'espérance de l'Eglise qui renaît en ce lieu.

A nous plus avancés en âge, donne-nous la joie, la force et la vitalité de savoir les soutenir, les aider et les défendre comme le font les parents avec leurs enfants et avant tout de leur être proches avec la prière et la vie en état de grâce.

Qu'on lise toujours sur nos visages la joie de vivre en compagnie de Jésus et de sa Mère.

Merci, Mère de l'Eucharistie, pour tout ce que tu nous a donné sans aucun mérite de notre part. Aide-nous à mettre à profit et à savoir faire fructifier les dons reçus et je demande à la Vénérable Iolanda qui jouit maintenant au Paradis, d'intervenir auprès de Dieu pour défendre ce petit troupeau des attaques du démon et nous faire progresser vers la Sainteté.

La Maman que nous voulons tous

Jésus nous aime d'un amour immense et juste avant de mourir sur la croix, il a voulu nous faire un autre don immense: sa Mère. "Il a été pour moi très douloureux de voir mon Fils Jésus mourir sur la Croix après avoir été torturé et couronné d'épines. Vous devez comprendre que je ne me suis pas sentie offensée lorsque mon Fils Jésus a dit: "Mère, voici ton fils" puis se tournant vers son disciple Jean, a ajouté: "Voici ta Mère". Je ne me suis pas sentie offensée parce que je savais quelle était la mission de mon Fils Jésus, mais comme Maman et comme toutes les mamans j'aurais pu dire: "Mon Fils, je suis ta mère, j'ai souffert avec toi depuis le jour où je t'ai porté dans mon sein". Je ne me suis pas rebellée, je ne me suis pas sentie offensée, mais baissant la tête j'ai accepté tout ce que mon cher Jésus m'a dit sur la Croix. Il m'a quitté, m'a donné un autre fils, Jean, qui représentait alors toute l'humanité." (Lettre de Dieu du 15 septembre 2004). La maternité universelle a été acceptée avec un grand amour par Marie qui s'est abandonnée à la volonté de son Tout; c'est seulement à elle, la "pleine de grâce", que pouvait être confiée une mission aussi grande; en même temps le Seigneur a voulu faire valoir aux yeux des hommes la grandeur de cette créature humaine si parfaite.

Après la mort et la résurrection de Jésus, la Madone a aidé les apôtres à former l'Eglise à peine née, suivant les enseignements de son Fils. Même notre Evêque et Marisa ont grandi pendant des années à l'école de la Mère de l'Eucharistie, qui ne les a jamais fait manquer de son aide, de son réconfort et de son amour. Nous aussi, membres de la communauté, nous avons été suivis dans toutes les étapes de notre chemin spirituel depuis la première apparition, recevant enseignements, aide et caresses maternelles: "Mes chers enfants, je vous ai choisis pour vous aider et vous conduire par la main, pas à pas, vers la sainteté. Chaque premier dimanche du mois je vous donnerai des enseignements pour vous faire grandir à l'école de mon Fils Jésus " (Lettre de Dieu du 2 octobre 1988). Le plus grand désir de la Madone est en fait de nous amener à aimer toujours plus Jésus Eucharistie et à nous aimer davantage les uns les autres, c'est pourquoi elle n'a jamais reculé quand elle devait nous faire un reproche. Comme une maman de la Terre reprend ses enfants quand ils ne se conduisent pas bien, la Madone corrige aussi nos défauts, même les plus petits, pour nous aider à grandir dans notre vie spirituelle et à atteindre la sainteté. C'est une maman qui aime vraiment ses enfants, qui les exhorte toujours à changer et ne les laisse pas s'engager sur un mauvais chemin, mais tente par tous les moyens de les sauver. Elle est même allée jusqu'à supplier ses enfant de vivre toujours en état de grâce et de ne pas s'éloigner de Jésus Eucharistie, ce qui témoigne de la grandeur de son amour, seulement inférieur à celui de Dieu, amour que nous, comme elle nous l'a dit, n'arrivons pas à comprendre: "Je suis votre Maman, je vous fais des reproches de temps à autre, mais malgré cela vous n'arrivez pas à changer". (Lettre de Dieu du 5 novembre 1989). Tous les reproches de la Madone doivent être vus dans la lumière de l'amour infini que Dieu nous transmet à travers sa Mère et nous devons les accepter avec humilité et chercher à toujours aller de l'avant, avec la certitude d'être accompagnés et guidés par le Seigneur qui nous prend par la main avec Marie.

L'amour maternel de Marie s'adresse d'une façon particulière aux prêtres qu'elle appelle ses "fils de prédilection"; les reproches qu'elle a adressés aux prêtres n'ont pas toujours été acceptés et elle a été parfois accusée de dire du mal d'eux, dans le but de discréditer ses apparitions dans le lieu thaumaturgique, mais la Madone a répondu à ses fils de prédilection: "Ces prêtres quand ils lisent les lettres de Dieu sont scandalisés et disent: "La Madone parle de nous!". Il est certain que je parle d'eux, ils ont été appelés par Dieu, ils sont les fils de prédilection de Dieu et comment paient-ils en retour tout cela?". (Lettre de Dieu du 29 mai 2002). La Mère de l'Eucharistie a toujours encouragé les prêtres et leur a donné beaucoup de conseils pour vivre un sacerdoce saint: "Je suis votre Maman, je ne peux vous abandonner, je veux vous aider et vous faire aider par des âmes généreuses qui aiment le Sacerdoce (…) Si vous êtes avec Dieu, méditez les dix avertissements que je vous ai adressés le coeur plein d'amour pour chacun de vous" (Lettre de Dieu du 30 janvier 1994). Comment vivre le ministère sacerdotal est donné en exemple par l'Evêque ordonné par Dieu. La Mère de l'Eucharistie nous a enseigné à vivre claque Messe comme si c'était la dernière de notre vie et a exhorté ses fils de prédilection à célébrer chaque Messe comme si c'était la dernière de leur vie.

En ces années, en un moment si critique pour l'humanité qui correspond également à un moment très difficile pour l'Eglise, le Seigneur n'a pas abandonné ses enfants et a continué à nous envoyer sa Mère pour nous aider: dans ces derniers temps, les apparitions de la Mère de l'Eucharistie n'ont lieu que dans le lieu thaumaturgique. Nous ne devons jamais donner pour sûr ce don immense dont nous jouissons, mais qui est pour toute l'humanité. La Madone veut nous faire comprendre qu'elle est une reine sans couronne et non une figure distante et inaccessible; nous devons la considérer comme une maman qui est toujours près de nous et avoir avec elle un rapport simple et direct, nous réfugier dans ses bras chaque fois que nous rencontrons des souffrances, parce qu'elle les partage avec nous, comme elle l'a toujours fait avec son Fils Jésus. Nous avons entendu tant de fois la Mère de l'Eucharistie dire à notre Evêque: "Courage, Excellence!", mais ces paroles elle les adresse aussi à chacun de nous quand notre chemin devient difficile. Chaque fois que nous courons prier dans le lieu thaumaturgique, nous sentons la présence silencieuse de cette Mère; nous sommes parfois enveloppés de son parfum, parce qu'elle veut nous faire savoir qu'elle est proche et quand nous prions devant le tabernacle, les douces paroles qu'elle nous a adressées au cours de tant d'années d'apparition résonnent dans notre coeur. La Mère de l'eucharistie nous a enseigné à nous abandonner complètement à la volonté de Dieu, nous a exhortés à parler avec Jésus, à lui adresser nos demandes, nos réflexions et nos préoccupations quotidiennes. C'est une Maman qui ne nous abandonnera jamais, qui nous demande seulement de vivre en union avec Son Fils Jésus et de cette façon nous serons inévitablement unis à elle.